Arrivée à San José, capitale du Costa Rica, après une nuit quasi blanche dans l’avion. Il est 9h du matin et je suis vraiment contente d’atteindre enfin mon hostel. Le trajet s’est fait en taxi, à une allure folle, sans respecter aucun panneau ni feu rouge. Je n’avais jamais vu ça ! Mon chauffeur est un vrai pilote ! Tout se joue à quelques centimètres entre les voitures … et ça passe !
Plus tard dans la journée, je décide de visiter San José. Je prends un plan à l’accueil de l’hostel et en avant ! Le centre est à 15 minutes à pied. Après 10 minutes, je décide de vérifier auprès d’un « Tico » (Costa Ricain) si je suis dans la bonne direction. Il faut savoir que vous ne trouverez ni panneau pour le nom des rues, ni autre indication … Nada ! Il m’envoit dans une direction opposée à celle que j’avais décidé d’emprunter. Je continue selon ses conseils, et dans le doute, redemande à un Tico 10 minutes plus tard … qui m’indique de faire demi-tour !
Ils ne connaissent pas le nom des rues et se réfèrent à des bâtiments. Ils ne savent pas où nous sommes sur une carte, même quand il s’agit de leur propre maison. Au bout de 10 Ticos, qui m’ont fait perdre beaucoup de temps (et de l’énergie par 30° à l’ombre !), j’ai dû prendre un taxi. Heureusement que ça ne coûte pratiquement rien 🙂
Le problème étant de surcroît qu’ils veulent comprendre le plan (sans succès) et que cela peut durer longtemps. Une fois arrivée à San José, même si je savais que ce n’était pas terrible, cela a sonné le glas de la journée : gris, triste, bruyant, difficile de marcher dans cette foule et surtout rien à y faire. Quelques jolies églises, mais rien de plus. Bon, je suis sévère, mais je n’ai pas eu l’occasion, durant ces 5 heures, de voir grand chose de sympathique dans cette ville.
Heureusement, la suite du séjour sera tout l’inverse !
Je n’ai pas de photos tout simplement car je n’ai pas osé sortir mon appareil photo dans la rue, je trouvais ça décalé (et honteux) par rapport au niveau de vie local.
