Après mon dernier volontariat, je me suis reposée quelques jours à Riobamba puis me suis laissée tenter par le train nommé « Nariz Del Diablo », car considéré comme l’un des trains les plus périlleux du monde. Son surnom lui vient du fait qu’il passe par un rocher qui, selon la légende populaire, a un petit air du démon.
Le train emprunte, en marche avant, puis à reculons, un ingénieux zigzag pour lui permettre de se hisser au sommet des plateaux : ce système reste décrit comme un modèle d’ingénierie ferroviaire.
Aujourd’hui, on ne peut plus monter sur le toit, comme cela se faisait il y a encore peu de temps. Un touriste japonais récemment décapité à mi fin à cette alternative, et désormais tous les touristes sont à l’intérieur des wagons…
Le ticket coûte 25 $ et oblige à passer la nuit à Alausi, ville perdue, grise et plutôt sale. Les logements y sont chers et j’ai dû me rabattre sur une maison de retraite reconvertie en hôtel. Ambiance glauque, murs blancs et néon aveuglant, tout y est. Petite nuit avant de monter dans le « Nariz Del Diablo » à 7h du matin.
Sans vouloir être aigrie, je m’attendais à mieux (pour le prix !). Les vues sont jolies mais pas spectaculaires. L’intérieur du train est simpliste, bondé de touristes mal polis. Le voyage reste agréable, mais pas inoubliable.
Je décide en fin de journée de faire une étape à Cuenca, et sans regrets ! La ville est jolie, les églises incroyablement belles, et les journées ensoleillées.
Intérieur de la cathédrale
Visite du musée et fabrique de chapeaux Panama
Un dernier arrêt d’une nuit à Vilcabamba, ville réputée pour sa forte concentration de centenaires. Aujourd’hui, axée sur le tourisme et envahie par quelques communautés hippies, les statistiques ont bien baissées 🙂 mais cela n’enlève rien au charme des paysages alentours.
Direction … le PEROU !!!
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