Kalaweit – Sauvegarde des gibbons – Indonésie

ATTENTION : DEPUIS DECEMBRE 2012, KALAWEIT NE PRENDS PLUS DE VOLONTAIRES. CETTE DÉCISION SEMBLE ÊTRE DÉFINITIVE.

 

Kalaweit, centre de soin et de sauvegarde des gibbons, Ile de Bornéo – Indonésie

Les informations ci-dessous proviennent partiellement du site de Kalaweit, et le témoignage de l’expérience éco-volontaire provient d’Elodie, une autre passionnée (merci pour les détails ! 😉

KALAWEIT est une association qui a pour objectif de sauver les Gibbons à Bornéo et Sumatra et de protéger leur habitat.

Né officiellement en 1997, Kalaweit est au départ un petit projet de conservation des Gibbons soutenu par quelques amoureux des primates. C’est le soutien inattendu de la comédienne Muriel Robin, marraine de l’association, qui transforme le rêve en réalité.

Au fil des ans, et grâce au courage du jeune créateur de ce projet (Aurélien Brulé) et de son équipe, Kalaweit est devenu le plus grand programme de sauvegarde de Gibbons au Monde.

 

 

Actions

L’association gère 32 000 hectares de réserves à Bornéo et Sumatra et abrite plus de 280 gibbons ex-captifs répartis dans les 2 sanctuaires de Kalaweit. Elle emploie une cinquantaine de personnes et collabore avec les autorités et les populations locales pour mener à bien ses actions de terrain qui sont les suivantes :

 
  • SAUVER LES GIBBONS DE LA CAPTIVITÉ

Plus de 6 000 gibbons seraient détenus illégalement rien que sur les îles de Bornéo, Sumatra et Java, dans des conditions sordides : cages minuscules, environnement stressant, carences alimentaires…

Ces animaux ont alors une espérance de vie très courte, et s’ils survivent à ces conditions, ils sont généralement abattus vers 6/7 ans (âge de la maturité sexuelle) car devenus agressifs.

Kalaweit ne pourra pas tous les sauver. Mais par son action sur le terrain, l’association offre aux anciens gibbons captifs une vie bien meilleure. Certains auront même un avenir dans les zones de forêts protégées.

 
  • PRÉSERVER LA FORET INDONÉSIENNE

Le pays possède le plus fort taux de déforestation au monde, à cause de la production massive d’huile de palme : l’équivalent de 6 terrains de football de forêts disparaît chaque minute pour faire place aux palmiers à huile. On estime que les forêts du pays auront disparues d’ici 2022 si aucune mesure radicale n’est prise aujourd’hui pour stopper cette expansion.

La protection de la forêt est devenue la priorité de l’association, car il n’est pas pensable de sauver les espèces sauvages sans sauver leur habitat. Parallèlement, cette déforestation a signé la proche disparition de la tribu des Orang-Rimba (Film témoignage d’une famille Orang-Rimba (ethnie nomade de Sumatra) Partie 1Partie 2).

L’huile de palme est un ingrédient très bon marché présent dans la plupart des cosmétiques, savon, gâteaux, chips, Nutella … ainsi que dans les biocarburants. Vous pouvez agir en jetant un coup d’œil aux ingrédients des produits et en boycottant ceux contenant de l’huile de palme. Idem pour le bois exotique. En savoir plus

 
  • SENSIBILISER LES INDONÉSIENS

L’avenir de la biodiversité, et des gibbons, ne pourra se faire que si la jeune génération prend conscience de l’importance de préserver son environnement. C’est ainsi que Kalaweit FM a vu le jour en 2003. Ses programmes de divertissements (musique, jeux, libre antenne) sont destinés aux jeunes, et des messages à vocation environnementale sont diffusés plusieurs fois par heure. Plus de 65% des sauvetages d’animaux, toutes espèces confondues, sont effectués grâce à Kalaweit FM. Curieux d’écouter ?

 

Kalaweit reçoit le soutien de nombreux sponsors mais l’avenir est toujours incertain. Les fonds collectés couvrent à peine l’ensemble des besoins, toujours grandissants. Pour Kalaweit, chaque manifestation de soutien est la bienvenue.

Le parrainage des animaux ainsi que la possibilité d’être éco-volontaire sont déjà en place et n’attendent plus que votre aide (=> Comment donner ?). N’hésitez pas à visiter le site internet de Kalaweit, super joli et très complet.

 

ATTENTION : DEPUIS DECEMBRE 2012, KALAWEIT NE PRENDS PLUS DE VOLONTAIRES. CETTE DÉCISION SEMBLE ÊTRE DÉFINITIVE.

 

L’activité du volontaire

Les écovolontaires participent au travail de l’équipe de soin de Kalaweit (nourrissage, aide aux vétérinaires pour les soins, observations des animaux, formation des couples, observation en forêt).

Vous pouvez aussi être amenés à participer aux travaux d’amélioration du nouveau centre comme la peinture, le bricolage, les travaux de construction (pontons, escaliers, abreuvoirs, plateformes…).

Les Gibbons sont nourris 2 fois par jour (banane, ananas, concombre, papaye).  Une fois par semaine, ils recoivent  un morceau de poulet, un œuf et une petite brique de lait. Avec certains, vous pouvez tendre la main sans soucis… Avec d’autres, il est plus prudent de ne pas essayer…

Détails supplémentaires

En dehors du camp, avant d’entrer dans la forêt pour rencontrer les gibbons, il faut mettre un masque afin d’éviter de leur transmettre des maladies (comme le rhume ou l’herpès par exemple).

Chanee vous expliquera comment reconnaître les différentes espèces de gibbons, quel comportement adopter vis-à-vis d’eux, faire la différence entre les crocodiles d’eau douce et marins… Il faut savoir qu’il n’y a pratiquement aucun contact « physique » avec les gibbons, même les jeunes. Il ne faut pas s’attendre donc à les prendre dans les bras ou les cajoler. Ce sont des animaux sauvages et ils doivent le rester pour pouvoir être réhabilités dans leur milieu naturel (problème d’imprégnation).

Vous pouvez cependant réaliser de longues heures d’observation, durant lesquelles vous en apprendrez énormément sur leur comportement. Une grande liberté vous est accordée dès lors que vous voulez en apprendre le plus possible sur eux et que vous respectez leur tranquillité.

 

ATTENTION : DEPUIS DECEMBRE 2012, KALAWEIT NE PRENDS PLUS DE VOLONTAIRES. CETTE DÉCISION SEMBLE ÊTRE DÉFINITIVE.

 

En pratique

  • Kalaweit accueille des volontaires à Bornéo, à des dates fixes, au Gibbon Conservation Centre de Pararawen.

La Réserve de Pararawen : Elle se situe à une dizaine d’heures de route au nord-est de Palangkaraya, et à 40 minutes de Muarateweh, la ville la plus proche. La réserve s’étend sur 5300 hectares dont environ la moitié est constituée de forêt primaire.

 
  • Etre majeur, en très bonne forme physique
  • Se préparer à la différence de confort et de climat
  • La capacité d’accueil sur le site est de 6 personnes maximum.
  • Aucune compétence particulière n’est requise, il faut juste faire preuve de bonne volonté et venir avec le sourire 🙂 .

Attention ! Kalaweit reçoit beaucoup de demandes et est obligé de procéder à une sélection. Envoyez par mail (kalaweit.france@yahoo.fr) ou par courrier (69 rue Mouffetard – 75005 Paris) une lettre de motivation + dates de séjour souhaitées. Un entretien par téléphone sera ensuite fixé.

Date des séjours

(Informations sujettes à modifications, source site officiel de Kalaweit)

  • Les séjours sont de 2 semaines, du 1er au 15 du mois uniquement, en Mars, Juillet, Août et Décembre.
  • Séjours 2012 : complets
  • Séjours 2013 : Possibilité d’être mis sur liste d’attente dès maintenant. Séjour unique du 1er au 15 août 2013.
 

L’arrivée (vécu par Élodie, à ne pas prendre comme une règle systématique)

Il faut réserver un vol France-Jakarta, tandis que Jakarta-Palangkaraya est réservé par l’association elle-même et payé plus tard au bureau de Kalaweit. La date d’arrivée est convenue avec l’équipe de Kalaweit qui vient vous récupérer à l’aéroport de Palangkaraya.

Vous avez le choix d’arriver à la date que vous voulez à Djakarta, si vous souhaitez visiter. En cas contraire, il est possible d’enchainer les deux vols sans trop d’attente.

Les frais, l’organisation, réservation d’hôtels… sont naturellement à votre charge tant que vous n’êtes pas récupérés par l’équipe de Kalaweit à l’aéroport.

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A l’arrivée à Djakarta le dépaysement est total. Tout d’abord le climat, chaud et humide en pleine nuit. Très agréable mais légèrement étouffant. Kalaweit peut éventuellement vous conseiller des hôtels. Pour vous y rendre, il vous suffit de prendre l’un des nombreux taxis présents dans la ville. En prenant garde à la circulation très sportive et qui ne tient absolument pas compte des piétons !

Dans l’avion pour Palangkaraya, vous ferez connaissance avec les autres bénévoles car Kalaweit fait en sorte que vous soyez tous assis à côté ce qui est très sympa.

A l’arrivée, vous êtes accueillis par des membres de l’équipe, probablement Carlo qui parle et comprend plutôt bien le français, est très gentil et accueillant.

Tout commence par la visite de radio Kalaweit, très joli, nous donnant à tous un avant goût de ce qui nous attend. Carlo nous emmène ensuite à l’hôtel réservé par Kalaweit, très confortable, agréable, en chambre double avec clim (courant et quasiment obligatoire dans les hôtels) avec salle de bain à l’indonésienne. Quelque peu dépaysant, elle se compose d’un grand bac dans lequel on prélève de l’eau avec une sorte de pichet et avec lequel on s’arrose pour se laver. Les toilettes étant basées sur le même principe : de l’eau prélevé dans le bac et avec laquelle on se nettoie. Donc pas de papier à moins que vous n’en n’emmeniez.

Peut-être serez vous choqué par l’état des rues. Malheureusement ils n’ont pas de système de collecte de déchets, ni de poubelles : ils se retrouvent donc jetés par terre, dans l’eau… Les déchets sont présents absolument partout, contrastant avec la beauté du paysage tropical et la gentillesse des indonésiens.

 

Après avoir déposé les bagages, nous nous rendons dans le centre ville de Palangkaraya pour acheter les billets retour (Palangkaraya-Djakarta, vous arrivez à suivre ?), de l’eau et de l’anti moustique. Prévoir une pochette plastique fermée pour conserver tous les papiers.

Nos guides nous conduisent ensuite dans un restaurant en nous faisant découvrir des plats et desserts délicieux, à l’aspect certes étrange surtout les desserts, de couleur verte, avec des boules rouges, du jaune du caramel… ! Ils nous ramènent ensuite à l’hôtel où ils viendront nous chercher le lendemain. L’encadrement des bénévoles et la découverte sont donc excellent.

Le reste de la soirée étant libre, vous pouvez vous promenez tranquillement pour découvrir les alentours. Les indonésiens étant très amicaux, curieux, souriants, on vous dira spontanément bonjour partout dans la rue, ce qui est très surprenant contrairement aux occidentaux plus froids et réservés.

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Le lendemain, préparez vous à un voyage d’environ 7h en voiture. Très confortable, avec des pauses et la découverte de paysages magnifiques, alternant malheureusement avec des cultures sur brulis, des routes en terres battues… Le trajet passe assez vite, dans une bonne ambiance entre bénévoles. Le chauffeur parlait très peu anglais et français, mais il est toujours possible de se faire comprendre.

Arrivée à Muera Teweh, où cette fois ci c’est Nanto, l’encadrant des bénévoles qui vient nous récupérer en « fruitier » (un bateau ressemblant à une longue barque à moteur en quelque sorte) pour encore 30 min de trajet. Rien que de voir défiler ce pays en bateau reste une expérience inoubliable !

 

ATTENTION : DEPUIS DECEMBRE 2012, KALAWEIT NE PRENDS PLUS DE VOLONTAIRES. CETTE DÉCISION SEMBLE ÊTRE DÉFINITIVE.

 

Vie sur place

Le centre se compose d’un bâtiment pour les bénévoles, d’une cuisine, d’un autre bâtiment pour les employés et d’une clinique vétérinaire.

Les volontaires sont logés en chambre soit double soit individuelle. Les conditions sont rudimentaires et il faut savoir s’adapter. Vous trouverez un matelas au sol avec au-dessus un fil pour pouvoir accrocher la moustiquaire (non fournie) ainsi qu’un placard. Ne pas lésiné sur une bonne moustiquaire imprégnée, essentielle contre les moustiques et autres énormes insectes vrombissant la nuit. Seul le bruit des geckos, surprenants de puissance pour de si petits animaux nous signalent leur position.

Les repas se prennent en commun avec toute l’équipe de soigneurs, bénévoles… Ils sont préparés par une cuisinière Indonésienne et sont vraiment délicieux. Se composant de riz, pâtes, œufs, légumes et fruits locaux, poissons…

A disposition : deux toilettes/douches pour les bénévoles, et une zone pour laver et étendre son linge. Un plongeon dans le fleuve sera rafraichissant pour les plus courageux, mais attention au courant !

Le respect, et la compréhension des coutumes indonésiennes sont primordiaux pour que le séjour se déroule en toute harmonie. Découvrir cette culture et cette population est si enrichissant que ne pas s’y émerger totalement serait un grand tort.

Électricité (groupe électrogène) en soirée (de 17h30 à 21h environ).

 

Journée type

Les journées commencent tôt, tout simplement car le jour ne dure que de 6h à 18h.

Réveil vers 5h, premier nourrissage à 6h30 (découpe des fruits & légumes et distribution)

Le petit déjeuner se prends vers 8h, à base de riz, légumes, bananes et thé.

Second nourrissage à 14h.

Le travail s’arrête à 15h30 car les gibbons dorment.

Entre les nourrissages, des activités de bricolage sont réalisées : comme la construction de volières, abris… Rien n’est imposé et tout est encadré.

Le mardi, c’est la livraison des fruits et légumes depuis une pirogue. Tout le monde se met à la tâche pour décharger et acheminer la nourriture au camp.

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Etre réveillé par le chant des gibbons à l’aube est indescriptible. Il faut le vivre pour comprendre toute la beauté qui s’en dégage.

Aucune obligation n’est donnée quant à l’heure du réveil et au choix ou non de suivre les soigneurs lors de la tournée de nourrissage. Il est cependant dommage de ne pas se caler sur leurs horaires, car tout l’intérêt est de pouvoir côtoyer les gibbons, macaques à queue de cochon, nasique, crocodiles, ours malais…

Il ne faut pas hésiter à s’intégrer à l’équipe. Bien que la barrière de la langue puisse paraître difficile, on peut toujours se faire comprendre. Ils sont patients et l’ambiance est très agréable. Seuls les vétérinaires parlent couramment anglais.

Lorsque la journée se termine, l’électricité est accessible le soir durant quelques heures. Après le repas, la soirée est calme. Possibilité de faire des jeux, du sport (de mémorable parties de badminton ont eu lieu !), de tout simplement discuter avec Chanee qui est très ouvert, agréable et souriant.

Le soir les indonésiens aiment chanter et jouer de la guitare, leur voix sont extrêmement douce et les musiques aussi. Profiter d’une soirée comme celle là, entouré de la forêt, des stridulations d’insectes et des bruits de toute sorte d’animaux est vraiment reposant et agréable. Vivre le moment présent est le meilleur.

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En dehors de ces journées « typiques » vous pouvez si vous le voulez et le pouvez (car assez physique surtout à cause de la chaleur) accompagner Chanee lors de prospection en forêt tropicale pour le matin ou la journée. Vous partez donc avec juste de l’eau et si besoin à manger. Pouvoir voir des gibbons, macaques, nasiques, oiseaux… à l’état sauvage, découvrir des arbres gigantesques dans une forêt luxuriante est exceptionnel. Chanee vous montre également les traces laissées par des animaux et vous aide à découvrir tous les petits indices nécessaires pour décrypter la forêt et ses occupants.

J’ignore si cela ce fait à chaque fois, mais nous avons eu la chance de partir deux jours en bateau découvrir la forêt et y dormir. Le décrire ne servirait à rien, cela reste gravé dans le cœur et la mémoire et ne peut s’expliquer.

Une demi journée en ville à Muera teweh ou la visite de petits villages sont également réalisés. Cela permet de vraiment rencontrer la population ce qui est le plus enrichissant.

 

Le Bilan d’Elodie

Les jours passent et se mélangent mais tous restent des moments et des souvenirs exceptionnels dans un cadre magnifique. Pouvoir découvrir la forêt et la faune qui y habite lors des randonnées restent des moments privilégiés et rares. De se sentir si proche et en même temps étranger à cet environnement grouillant de vie est une expérience qu’il faut vivre au moins une fois dans sa vie.

L’équipe et les populations sont d’une telle douceur et gentillesse qu’il est impossible de ne pas apprécier cette culture. La barrière du langage étant insignifiante.

Et enfin, Kalaweit & les gibbons bien sûr, permettent de se rendre et de se sentir utile en les aidant par notre travail et en participant ainsi à leur bien être. Je pourrais encore raconter tellement et tellement de chose.

Pour moi ce fut une expérience qui me changea beaucoup et je n’ai qu’une chose à dire : allez y et soutenez Kalaweit de toutes les manières possibles !

 

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Renseignements & inscriptions : Constance Cluset kalaweit.france@yahoo.fr  Tel: 07 86 01 18 87

Détails pratiques & logistiques : Laetitia Lassalle : letimak@hotmail.fr Tel: 06 76 28 32 55

 

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