Otavalo
Petite ville perchée à 2500 mètres d’altitude, Otavalo est surtout connue pour son marché, le plus grand de l’Equateur. Le samedi, il envahit tout le centre ville, où l’on trouve souvenirs, bijoux, chapeaux, ponchos, et artisanat (plus ou moins local). J’ai passé trois jours ici pour me reposer après mon volontariat.à Guayabillas, et j’ai plutôt apprécié.
La particularité d’Otavalo est le costume traditionnel, encore largement porté par les hommes (pantalon blanc, poncho, chapeau en feutre et surtout la natte très caractéristique) ; pour les femmes (jupe bleue ou noire, corsage en dentelle, colliers à perles dorées…). Autant dire que le marché est haut en couleur.
J’aime beaucoup l’ambiance des marchés, me balader et me perdre dans ce fouillis général. Le cœur du marché est la « Plaza de los Ponchos », essentiellement dédiée aux touristes. On y trouve des lainages sous toutes ses formes : pulls, bonnets, ponchos, tapis… L’artisanat est à la fois cher et se ressemble beaucoup.
Les rues adjacentes sont variées et plus locales. Plusieurs heures sont nécessaires pour tout voir. Préparez vous à être harcelés dès que vous vous approchez d’un stand, ce qui est vraiment pénible.
La petite anecdote d’Otavalo :
A mon arrivée, à la descente du bus, une chienne est venue me faire la fête sans que je sache pourquoi. Elle m’a suivie jusqu’à mon hostel, restant au pied et très calme, bien que joyeuse. Quelques heures plus tard, en sortant de ma chambre, je m’aperçois que celle-ci m’a attendue devant l’entrée de mon hostel, bien sagement.
Elle m’accompagne pendant toute ma promenade en ville, m’attend devant l’entrée du resto, comprends au moindre coup d’œil de ne pas traverser, s’arrête quand je m’arrête, m’écoute comme jamais mon chien en France ne m’a écouté !
La nuit, elle restait dormir devant l’hostel, je pouvais la voir depuis ma fenêtre. Cela a donc duré 3 jours. En Amérique Latine, il y a beaucoup de chiens errants dans les rues, elle en faisait malheureusement partie. Elle m’a suivi jusqu’au terminal de bus le jour de mon départ, et ça a été un crève cœur total. C’est bête mais parfois, j’y repense encore …
Mindo
Mindo est un village de 2500 habitants et l’un des lieux de villégiature des Équatoriens. Mindo est réputée pour sa forêt luxuriante et ses nombreux oiseaux (dont les colibris) à observer. Je dégote un hostel très nature, lit en plein air, ensemble tout en bois, terrasse et hamac, un vrai havre de paix… Le jardin accueille des centaines de colibris, le spectacle est incroyable. Cet animal minuscule, capable 80 battements d’ailes par seconde, est fascinant.
Mais cet oiseau ne s’arrête pas là : c’est, en comparaison avec son poids, celui qui possède le plus gros cœur de tous les oiseaux, ce dernier représentant 2,4 % de sa masse corporelle. Elle n’est par exemple que d’1 % chez le corbeau.
A Mindo également, un centre de soin autrefois ouvert au public mais qui est désormais fermé. L’office de tourisme m’ayant mal renseigné, je m’y suis rendue et l’accueil fut vraiment froid. Ok salut !
Cette petite ville accueille beaucoup d’activités telles que canopy, canyoning, rafting, etc … Moi, je me suis plutôt dirigée vers la visite de fabriques de chocolat. J’en ai visité deux, avec à chaque fois dégustation incluse. Le chocolat est presque à 100% pur cacao, c’est très amer ! Sous une pluie torrentielle, j’ai donc visité les serres ont sont entreposées les fèves, séchées, puis broyées. Petite visite du labo où est fabriqué le beurre de cacao, etc … Fort instructif.
Bien trempée, je suis rentrée à mon auberge où l’on m’annonce qu’il n’y a plus d’électricité pour la nuit au minimum. Lit en plein air dites-vous ? La nuit sera fraiche ! Heureusement, le toit protège bien de l’intempérie et je me réveille avec un magnifique soleil au petit matin.
EQUATEUR |
Diego va etre jaloux !!
Super article 🙂
je pense à toi
WWaaaouuuhh tes photos en noir et blanc des singes sont juste magnifiques !!
Merci !!!
Magnifiques photos des colibris !
Bonne continuation à toi, c’est toujours un plaisir de te lire 😉
So sad about the dog in Otavalo, I completely sympathise. 🙁