Vancouver figure sur la liste des meilleurs endroits de la planète où il fait bon vivre. Un formidable cadre de vie multiethnique, très cosmopolite et pourtant proche de la nature. Je confirme !
Première impression très positive : alors que je débarque du ferry sans aucuns plans, en quête d’un transport pour rejoindre le centre, je rencontre deux français qui ont réservé un bus (greyhound) à 14$ depuis plusieurs jours et les tickets ne sont plus à la vente. Comment rejoindre Vancouver … ?
Sûrement pas avec un taxi. Je me dirige vers les bus locaux, plutôt optimiste. Le premier chauffeur m’invite à monter, il part pour le centre ville dans 5 minutes. Je n’ai pas du tout de monnaie sur moi, comment payer ? En mode « yeux de panda« , je lui explique. Pas grave, je peux monter gratuitement ! Le bus des français n’arrive que dans 1H30 au moment où je quitte le port vers le centre.
Je trouve mon auberge de jeunesse sous une chaleur de plomb, et après avoir déposé mes bagages à la consigne, je repars aussitôt explorer les environs. Quelle ville agréable, je ne m’attendais pas du tout à ça ! Très bonne ambiance, propre, lumineuse, tout est facile. Il y a beaucoup de verdure, de fleurs, de fontaines … Et surtout, la ville n’est pas bruyante.
Les rues sont plutôt plates, ce qui facilite la visite. Vancouver ne donne pas le sentiment d’être dans une grosse ville. D’autant plus qu’il y a un bon réseau de bus sans parler du Skytrain, un genre de tram qui survole certains bâtiments, génial à prendre la nuit !
Je me suis rendue à Chinatown, le plus grand quartier chinois du Canada. Par chance, je suis arrivée au moment du marché nocture estival. C’est l’occasion pour moi de goûter à des choses mystérieuses (choses car j’ai oublié le nom!) et d’assister à un karaoké surprenant. Je vous laisse découvrir …
Un stand qui permet de se faire masser les jambes, je n’ai pas testé.
En journée, j’ai également vu le jardin japonais, très joli.
Pas vraiment indispensable mais populaire, le quartier Gastown : le plus vieux quartier de Vancouver. Le charme est quelque peu gâché par la horde de magasins souvenirs le long de la rue principale. Ils sont tous identiques et tenus essentiellement par des asiatiques.
A la tombée de la nuit, j’ai eu la bonne idée de faire le Seawall Walk entre Chinatown et English bay = les lumières sont très belles, il y a du monde, c’est sécuritaire et relaxant. Ca m’a rapellé les quais bordelais mais en plus joli encore. Je suis rentrée dans le casino, rempli d’asiatiques encore une fois. Ils font tourner l’économie locale !
Le lendemain, direction le fameux Parc Stanley après avoir loué un vélo. Malgré les commentaires très positifs, je n’ai pas compris l’intérêt pour un touriste d’aller visiter un parc « de ville ». C’est le poumon de Vancouver, certes, très agréable pour les résidents, mais ne se distingue pas d’autres beaux parcs urbains que l’on peut voir en Europe.
En soirée, un peu par hasard, je coupe à travers le quartier East Hastings. Je ne m’en suis pas rendue compte tout de suite. J’avais pourtant lu, et on me l’a redit à mon arrivée, qu’il ne fallait pas y mettre les pieds. Quartiers des sans abris et des drogués, je m’y suis donc retrouvée un peu par mégarde. Triste constat que cette misère errante et maigre à faire peur, de tout âge, certains en fauteuil roulant ou sur une patte … Ils se piquent à la vue de tous ou snifent je ne sais quelle poudre. Je ne traine pas, même s’ils n’ont pas l’air de se soucier de ma présence.
J’ai eu l’occasion de me rendre au Lynn Canyon Park, situé à 20km de Vancouver. On y trouve un pont suspendu (gratuit contrairement à Capilano Park) et une nature étonnante. Ce n’est peut être pas un incontournable mais j’ai bien aimé, vu le soleil qui a accompagné l’excursion !
Je n’ai pas eu le temps de tester la vie nocturne de Vancouver, mais c’est sûr qu’il y a de l’ambiance et que c’est une ville aussi vivante la nuit que le jour.
Assez de ville pour moi, direction les rocheuses avec les parcs nationaux de Banff / Jasper et Yoho !
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C’est magnifique, sa fait rêvé 🙂