Mes premiers pas en Asie se font à Bali, île de choix où je vais aller de merveilles en merveilles.

Je décide d’abord de passer quelques jours à Ubud, ville chargée de culture et d’authenticité. N’ayant rien réservé, je me balade de « guest house » en « homestay » jusqu’à trouver une chambre pour 8 euros la nuit, avec eau chaude, wifi, vue sur les rizières et petit déjeuner inclus. Difficile de trouver meilleur marché, et quoi qu’il en soit, vous aurez toujours une jolie vue depuis votre terrasse.

A mon arrivée, je comprends que le soleil se couche tôt (entre 18H et 18H30) mais que le spectacle ne s’arrête pas pour autant. Les rues d’Ubud sont sublimées par les lampions des restaurants, et en s’éloignant de l’agitation du centre ce soir là, je longe pour la première fois des rizières à la lueur de la pleine lune. J’en ai le souffle coupé.

L’un des détails qui frappe en arrivant ici, ce sont des bâtonnets d’encens qui envoûtent toute la ville. Posés ça et là, ils sont un des éléments essentiels des petits paquets d’offrandes disposés à chaque recoin de rues. Ces encens sentent meilleurs et sont plus doux que ceux que l’on nous vend en France (bien que ces derniers proviennent d’Asie).

Les balinais passent une grande partie de leur journée à préparer et disposer des offrandes au sein des temples (ou dans la rue, devant les magasins, maisons …), à se rendre au temple, à prier … Le lendemain de mon arrivée est un jour de cérémonie religieuse, autrement dit un jour férié consacré aux prières. Des enfants paradent dans les rues en jouant de la musique (ce qu’on appelle le « gamelan »), et à chaque fois, deux d’entre eux animent un déguisement de dragon. Ils font la quête et tout le monde donne, y compris les locaux. A noter qu’ils sont très doués en musique, caractéristique propre à toute l’île.

Je découvre la gastronomie balinaise, avec son « Nasi Goreng » (riz frit accompagné de légumes, de chips crevettes, d’œuf et parfois de tofu, variante avec poulet mais moi je le prends en version végétarienne) « Nasi Campur » (riz vapeur, légumes, cacahuètes, œuf frit) mais encore « Gado Gado » (tofu et tempeh mélangés à des légumes vapeurs, un œuf dur et de la sauce aux cacahuètes) qui sont de vrais délices. Pour 2 à 4 euros au restaurant, vous aurez un cadre sublime en plus d’une assiette à la présentation impeccable. Des restaurants plus modeste proposent les mêmes plats pour un prix allant parfois jusqu’à environ 1,5 euros de moins. Le plat est moins élaboré, la propreté parfois douteuse et le cadre moins sympa. Perso, j’ai fait mon choix !

Ces quelques jours pour moi seront l’occasion de profiter d’un massage dans un magnifique spa pour la modique somme de 5 euros (1H de massage balinais), d’aller visiter « Sacred Monkey Forest Sanctuary » où  les macaques à fourrure grise règnent en maîtres, et d’admirer à la nuit tombée des spectacles de danses traditionnelle au cœur des temples.

« Sacred Monkey Forest Sanctuary » est un petit bout de jungle près du cœur d’Ubud, et qui abrite 3 temples. Une ambiance Indiana Jones se fait sentir dès les premiers mètres. Je fus surprise d’y découvrir un cimetière, celui du village de Padangtegal. Les offrandes apportées par les familles des défunts font le bonheur des macaques.

Les macaques n’hésitent pas à attaquer les touristes qui ont une bouteille d’eau à la main. Une canadienne en a fait les frais juste sous mes yeux et visiblement chez les macaques, on aime l’eau minérale !

Les danses traditionnelles balinaises sont incroyables : le Barong et le Legong pour les plus populaires. Il faut savoir que les danseuses sont sélectionnées dans les villages dès l’âge de 5 ans, et apprennent les gestes et les pas au millimètre ! Ces danses demandent une grâce et une précision qui en font toute leur beauté. Les costumes sont stupéfiants. Il est dur de croire que ces gens au niveau de vie modeste et loin de toutes technologies réalisent de telles prouesses. Fascinant !

Dans ma lancée, je suis allée visiter quelques sites sacrés :

• Temple de Goa Gajah, dont le site est également nommé « Elephant Cave »

• Les sources sacrées de Tirta Empul. Elles sont très convoitées pour leurs vertus purificatrices et médicales. Les gens viennent s’y baigner afin de se purifier de leurs pêchés, laver leur esprit et leur âme.

Dans l’enceinte du site, voici un bassin remplit de carpes Koï. La photo est mal cadrée mais cela me permet de donner un équivalent de leur taille. Saviez vous qu’une carpe de cette taille se vends entre 300 et 600 euros en France ? Parfois, selon le type de carpe Koï, elles atteignent facilement plusieurs milliers d’euros.

Visite d’une plantation de café et d’épices, avec à la fin, dégustation de diverses variétés de café et de thé. C’est à Bali d’où provient le café le plus cher du monde.

 

L’après midi est consacrée au temple Besakih. C’est le plus grand de temple de Bali, et jour de chance, je m’y rend le jour d’une très grande cérémonie ! Bien évidemment, on me sortira à toutes les sauces que je ne peux pas rentrer sans guide, que je n’ai pas accès à tel endroit sauf si je suis accompagnée, et je rentre sans problème sans guide, je ne suis même pas étonnée d’apprendre que c’est une arnaque courante. Il y avait même des faux contrôleurs de tickets qui voulaient m’en faire repayer un. La bonne blague !

Petit arrêt près d’une rizière, où l’on voit un homme en plein travail, dur labeur !

Fin de la journée avec la visite de Kerta Gosa , l’ancien tribunal royal de la région de Klung Klung.

  ==> PHOTOS ICI <==

BALI

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