Mes derniers jours de « Tour du Mondiste » se déroulent à Bangkok, ville aimée ou détestée selon les touristes. Je me balade dans les quartiers un peu au hasard, j’ai du temps et pas de plan, alors je laisse mes pas me guider.
Voici le marché aux amulettes, elles portent bonheur et protection. On en trouve des dizaines de milliers dans ce grand marché.
Gastronomie locale
Un petit tour à l’incontournable Wat Po (Temple Bouddhiste), sous la pluie
Je ne suis pas allée au temple le plus connu de Bangkok, le Wat Phra Kaeo (aussi appelé Grand Palace). Trop de pluie, trop de monde, trop de fatigue ont eu raison de la visite.
Une visite vraiment intéressante fut celle du musée médico-légal de l’hôpital de Bangkok. Déjà, personne ne s’y rend, il est très bien fait, et cela permet de voir une partie de Bangkok sans aucun autre touriste, complètement immergé dans l’ambiance locale, de l’autre côté du fleuve. Pas de photos autorisées. En même temps, l’exposition peut paraitre choquante : les accidentés, les mal-formés (dont les bébés), les victimes d’incendies, d’armes blanches ou d’armes à feu sont présentés, soit dans du formol ou bien sous vitrine pour leur squelette.
Ce musée est moderne mais par contre, la plupart des explications sont en Thaïlandais. Une partie est consacrée au Tsunami et revient sur le drame de 2004.
Bangkok, ville qui tourbillonne jour et nuit, fini de m’achever et je suis épuisée. Entre excitation du retour et fatigue du voyage, j’en arrive même à me laisser aller à faire quelques siestes les après midi. La chaleur y contribue également. 40° degrés en milieu de journée avec une humidité à 85%.
Le jour du départ, c’est une sensation étrange. Je sais que c’est la fin et pourtant, je ne suis pas triste. J’essaye de prendre conscience de ce qui m’attends, mais c’est un peu difficile. Alors je me laisse porter par l’instant. Je grimpe dans mon avion à Bangkok, je vole pendant une douzaine d’heures direction Londres. L’arrivée à 7 heures du matin me réserve un froid glacial. Mes habits sont dans mon sac à dos, lui même entouré de film plastique. Comme il me reste un autre vol, je laisse le film autour du sac et je me gèle. Je dois gagner un autre aéroport Londonien et j’attends ma navette pendant une heure dans les courants d’air. Première sensation : Il fait super froid !!!
J’ai environ 12 heures d’escale (oui oui, 12 heures !), et même si j’hésite à visiter Londres, je choisi la facilité et prends l’option : Terminal 2. J’erre donc dans l’aéroport durant tout ce temps, me pose sur les bancs, dort, mange, observe les gens, m’ennuie un peu. Je suis stone, mais tellement impatiente de rentrer que rien ne peut me faire râler.
Mon vol a un peu de retard, l’aéroport connait un petit embouteillage comme cela arrive parfois. Je m’envole direction Bordeaux, et une heure plus tard, me voilà sur le territoire des Gaulois, prête à retrouver les miens. C’est sous une pluie battante que s’achève le retour à la maison, mais peu importe, j’ai connu la mousson ces derniers mois, plus rien ne m’effraie !
Alors qu’il est 5 heures du matin pour moi, on me réserve champagne et gâteaux = miam … Je m’endors vers 9 heures du matin heure interne, ce tour du monde est bel et bien fini, et je ne sais pas encore ce que me réserve les prochains mois.
THAILANDE |
Bon retour ! tu as eu de la chance d’être accueillit comme ça à ton retour 😉
Beau projet et TdM vraiment original et engagé que j’ai suivi de loin, étant moi-meme sur les routes de Nouvelle-Zélande sur la même période… Il va falloir que je me plonge dans les articles que j’ai loupé !
Bonne continuation !
Merci Johanna ! Je vais également aller jeter un coup d’oeil sur ton superbe blog. Tes photos sont vraiment magnifiques !
Merci de nous avoir fait rêver ! Comme je te l’avais dit il y a longtemps, je pars bientôt moi aussi pour un mini tour du monde écovolontaire. Ton site m’a beaucoup aidé ! 🙂
Et oui je suis bien d’accord avec toi, dans chaque ville, même dans les villes qui grouillent comme Bangkok, on trouve toujours un havre de paix où déconnecter.