Après mon volontariat tortue, il me restait environ une douzaine de jours, je me suis donc dit qu’il été possible de me lancer dans un second volontariat. J’ai écrit à différents centres, dont celui-ci, qui m’a d’abord dit ok. Situé sur la côte caribéenne, entre Puerto Viejo et Manzanillo (fait du hasard), ce centre a une réputation mitigé. Plusieurs sons de cloche : ils sont très actifs et relâchent régulièrement des animaux / ils ne travaillent pas avec les locaux et ne font ça que pour le business. Ce sont les gens du coin qui m’ont donné différentes versions, difficile donc de savoir avant de s’y rendre.
Je m’y présente, les responsables s’appellent Encar Et Sandro et sont d’origine espagnole. Ils ont crée le centre en 2007 suite à un coup de foudre pour le Costa Rica. Le centre peut se visiter : 15 $ l’entrée (ce qui est très cher pour le Costa Rica) et cela dure environ 2H. La visite se fait uniquement avec un guide, en espagnol ou en anglais. On peut y voir les animaux du centre, être informé sur les actions, en savoir plus sur les espèces.
Le centre m’annonce à mon arrivée qu’ils ne prennent des volontaires que pour un minimum de 3 semaines (je leur avais pourtant bien précisé deux fois par mail que je ne pouvais qu’une semaine). Déçue, je décide donc de visiter le centre afin de m’en faire une opinion.
C’est beau, les cages sont propres, de tailles correctes et récentes. La visite se faisant avec un guide, cela empêche les visiteurs de donner en douce des biscuits ou je ne sais quelle cochonnerie qui permet d’attirer au plus près les animaux et surtout de les rendre malades. Quelques singes (singes hurleurs), paresseux,reptiles, toucan, …
La visite était sympathique, en revanche, ce qui m’a interpellé, c’est que le centre permet aux visiteurs d’être en contact direct avec les singes (bébés singes hurleurs) et paresseux. C’est la première fois que je vois un centre de soin qui pratique volontairement un maximum de contact (et avec des visiteurs !), et je ne sais pas quoi en penser. C’est normalement tout l’inverse qui est appliqué : un minimum de contact pour laisser les animaux le plus sauvage possible, afin qu’ils aient une chance dans la nature. Cela fait x années que le centre applique cette méthode, et ils ont de bons résultats. Pourquoi pas, si cela marche. Cela m’a laissé un peu perplexe sur le moment.
A la fin de la visite, j’ai déjà en tête le futur centre de soin de ces prochains jours : ce sera Costa Rica Wildlife Sanctuary. Je sais peu de choses sur ce centre, mais je suis curieuse d’en savoir plus….
Comme quoi, des fois, il faut vraiment aller sur place pour se rendre compte du fonctionnement de certains centres… J’ai hâte de connaître ton expérience dans l’autre !