Petite balade à Sanur, dans le sud de Bali. Ce village de pêcheurs est aujourd’hui envahit par les touristes logeant dans les « resorts » et hôtels de luxe tout le long de la plage. Quel contraste à l’heure de la marée basse, où seulement quelques mètres séparent les riches occidentaux des locaux pêchant les jambes mi enfouies dans la vase.
Les vendeurs de vêtements ou de boissons me harcèlent tout le long de la promenade « Hello, come to my place ! Come come ! ». C’est incessant, ça finit par me gâcher un peu l’après midi. Je demande par curiosité le prix des robes, les prix sont complètement farfelus, certainement en phase avec une clientèle aisée et peu regardante.
Un mariage sur la plage !
Bateaux traditionnels
Un des amis voyageurs rencontré au Pérou m’a fait le plaisir de me rejoindre pour quelques jours. C’est donc ensemble que nous nous rendons aux magnifiques rizières de Jatiluwih, dans le secteur de Tabanan. Ces dernières sont classée patrimoine mondial de l’Unesco. Cet amphithéâtre naturel est un parfait exemple des systèmes d’irrigation et de gestion de l’eau.
En soirée, nous décidons de profiter (une fois de plus pour moi) des danses balinaises et de nous rendre à un spectacle de Kecak fire and Trance Danse. Les danseuses sont acompagnées par un choeur d’hommes. Ce chant saccadé correspond à une transe, tandis que le spectacle s’inspire du Ramanaya, un des écrits fondamentaux de l’hindouisme et de la civilisation indienne.
Après une journée off à l’hôtel, nous partons en direction du Sud de Bali, pour le meilleur et pour le pire …
Première étape à Jimbaran, où l’on loue un scooter (moyen de déplacement le plus courant sur l’île). Dreamland beach est jolie, mais elle m’aurait fait encore plus rêver si la puissance des vagues ne m’avait pas envoyé mordre le sable. Mon pauvre genou …
Un peu plus tard, nous enchainons sur le site d’Uluwatu, temple à flanc de falaise, où les macaques font (comme d’habitude) la loi. L’un d’entre eux a volé la tong d’une fillette à quelques mètres de moi et, malgré les bananes tentantes des gardiens pour récupérer la tong, rien n’y a fait. Le macaque s’est mis en hauteur et a soigneusement déchiqueté son trophée sous l’œil amusé de son public (excepté de la maman).
De retour sur Jimbaran, les ventres gargouillent et il est temps d’aller manger un petit bout. Le village est réputé pour ses poissons grillés à déguster sur la plage. Mais je ne m’attendais pas à trouver des tables sur le sable, éclairées par des centaines de bougies, accompagné d’un feu d’artifice et de quelques notes de guitare. L’endroit est magique, romantique au possible.
Une étape par Kuta, pour une après midi et une soirée, m’ont suffit pour me dégoûter de l’endroit. Comme cela est communément décrit, Kuta est devenue une station balnéaire pour Occidentaux et en particulier pour Australiens, qui viennent pour boire autant que possible et profiter des immenses night-clubs de la ville. Rien ne ressemble à Bali ici. Le Lonely Planet avait prévenu, je savais à quoi m’attendre. Nous avons joué le jeu, et d’ailleurs Jérome a été ravi de cette étape où fourmillait un nombre incalculable de filles en mini shorts.
Une fois entrés dans le « Sky Garden Lounge« , nous y avons découvert une douzaine de pistes, dont une en plein air sur le toit, des gogo danseuses un peu partout, et des rabatteurs (taxi, hotel) complètement surexcités. En laissant Jérôme en milieu de soirée, j’ai regagné (tant bien que mal) l’hôtel, et ce n’est pas une sinécure d’être une fille seule dans un tel endroit. « Hello, how are you ? Where do you come from ? Taxi ? “ Les hommes n’hésitent pas à bloquer le passage ou bien à m’attraper le bras pour que je puisse les écouter. Je ne supporte pas être touchée, je le vis comme une agression et cela déclenche en moi une réaction très vive . J’ai détestée être confrontée à ça, mais ce type de comportement n’est malheureusement pas propre qu’à Kuta. Sans parler de la drogue proposée sous forme de sucre qui m’a été mise de force dans la main, et qui a aussitôt finie écrasée sous ma tong…
Heureusement, nous quittons ce chaos pour Padangbai, petit village de bord de mer, où il fait bon ne rien faire, à part trainer à la plage, siroter un petit jus de fruit au bar reggae du coin, et attendre le prochain bateau pour l’île de Lombok et / ou les îles Gilis.
Spécialité Indonésienne « Gado Gado »
A Padangbai : Cuisson d’un cochon pour l’anniversaire de l’entre eux
C’est ainsi que nous y passons deux jours plutôt sympas, avant de mettre le cap sur Gili Trawangan, petite île au large de Lombok, à l’est de Bali. 1h de Fast Boat plus tard, nous mettons les pieds au paradis….
Parti direction la Thaïlande, je serai sur tes traces en Juin. Bonne route à toi !
BALI |