ROAD TRIP SYDNEY MELBOURNE : Faux départ

Fév 23
 

Une forte envie de quitter Sydney pour s’aventurer vers les grands espaces Australiens. La location du van faite, nous quittons tranquillement le centre de Sydney. Antoine prends le volant, doit gérer la conduite à gauche, le volume du fourgon, la circulation et les panneaux. Malgré notre aide, il faut avouer que c’est un peu galère. Peut être pas au point d’empaler une Audi A3 à l’arrêt à un feu rouge. Opération Auto-tamponneuse ! La pédale de frein est farceuse …

Etant à ses côtés, j’aurais pu avoir le bon réflexe de tirer le frein à main, mais ça aurait moins drôle … Le mec est sorti furieux de sa voiture, le coffre étant défoncé, tout l’avant de notre van aussi. Passons sur les détails, nous rentrons donc au bercail après 30 minutes de « road trip ».

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Loose totale, pas de van de remplacement, pas de réparation possible immédiatement …. Bouark ! Une honte pareille, je peux vous dire que ça crée des liens ! On se sent tellement cons que les fous rires s’enchaînent. Et puis prendre les choses avec philosophie reste toujours la meilleure solution face aux aléas du voyage.

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Nuit dans la zone industrielle de l’agence de location, qui finalement nous relouera un van qui était à la vente le lendemain après-midi. Un poil mieux aménagé que le précédent, on repart tranquillement, et je me colle à la conduite. Une fois sortis de l’agglomération, tout devient plus facile : enfin de la verdure, moins de trafic, et l’on se pose près de la plage : le road trip a enfin commencé !

Le lendemain, direction Jervis Bay, réputé pour ses plages et sa faune sauvage. La plage est longée de « box jellyfish » (méduses boite en français), signe qu’il vaut mieux se méfier avant de piquer une tête. Son venin est extrêmement puissant, et parfois même mortel pour l’homme. Si je suis restée sur la plage, Séverine et Violette sont allées se baigner sans savoir quel danger elles encouraient ! En me renseignant sur internet, je réalise à quel point elles ont pris des risques ce jour là, et heureusement qu’il n’est rien arrivé !

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Coup de chance, un Echidné (Tachyglossus aculeatus) gratouille bruyamment le sol près du sentier, occasion en or d’observer cet étrange animal.

 

raieIl faut savoir que dans notre groupe, on ne s’ennuie jamais : le lendemain, à l’occasion d’une pause plage dans le secteur de Bateman’s Bay, Séverine a aperçu des « Sting raies » se reposant dans les cuvettes d’eau au sein des avancées rocheuses. Nous invitant moi et Violette à les observer, nous hésitons à marcher à leurs côtés. Séverine y va en totale confiance. Ne sachant pas si ces dernières sont agressives ou non, nous y allons à tâtons.

Séverine pousse un cri, elle vient d’être piquée par une raie. Le dard est tranchant et venimeux. On regagne le camion : nettoyage de plaie, désinfectant + doliprane = la douleur semble insupportable. Les locaux nous informent qu’il n’y a « normalement » aucun danger, il faut seulement attendre que la douleur passe. Au bout d’une heure, la douleur diminue progressivement, mais désormais le sang afflue et Séverine se met à saigner tellement fort que toutes mes compresses y passent. Il faut même se résoudre à lui mettre le pied dans une poche plastique pour éviter de salir tout le van. Nous devons aller à l’hôpital.

Les urgences sont vides (contrairement à chez nous !) et nous sommes pris en charge tout de suite. Un gentil médecin lui posera des points américains et nous prodiguera quelques conseils. La douleur est quasiment partie, plus de peur que de mal !

Le soir même au campement, quelques Opossums feront leur apparition pour le plus grand plaisir de notre équipe de bras cassés !

 

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